" Où est le jinchuuriki ? " Suite...

Yahiko avait passé une bonne partie de l’après-midi dans la ville, faisant semblant d’apprécier « le paysage » humain qui s’y offrait… Une masse humaine, c’était ça, Kakou ? Un banc d’humain qui nageait partout et dans tout les sens ? Passant d’un magasin à l’autre, les poches pleines de ryôs ?
C’était ça, la Paix dans un village ? C’était ça, la vie en communauté ?
Hé bien… il ne tardait qu’une chose à Yahiko, c’était de partir très vite de cette civilisation… Voyant tout ça, tout ce bruit, tout ces cris, toute ces discutions les unes sur les autres, tout ces gens, il se demandait comment un homme, qui abritait un démon en lui, pouvait vivre dans une telle atmosphère. Comment, en subissant les paroles de son bijuu, il pouvait vivre et diriger un village comme celui-ci, un village bruyant.
Il soupira… enfin il trouvait le-dit manoir du Fukaikage. Certes ce n’était pas les panneaux qui manquaient dans la ville, mais surtout l’espace… cet espace dit « vital », cet espace qui manquait cruellement dans ce village. Il fut d’ailleurs très surpris de voir la porte du manoir libre, mit à part deux, trois gardes qui la surveillaient.
Yahiko gravit les escaliers de son pas tranquille, et se dirigea droit vers eux.
« - Je souhaiterai rencontrer le Fukaikage, messieurs. »
« - Vous avez rendez-vous ? »
« - Non. »
« - Vous êtes du village ? »
« - Non. »
Les gardes se regardèrent, surpris…
« - Et… pourquoi vous voulez le voir ? »
« - Nous avons quelqu’un, ou plutôt quelque chose en commun, quelque chose de spécial. »
Cela fit rire les gardes durant un petit instant avant que cela comprennent « la chose » qu’il avait de si spécial.
« - Je vois… Il est pas là. Il est partit. »
« - Très bien, alors je vais l’attendre. »
Yahiko se retourna et descendit quelques marches, il s’y installa en attendant, observant la masse uniforme d’homme… Il détacha son épée et la posa sur ses genou, y appuya ses coudes, posa sa tête sur sa main et observa ces hommes heureux… cette soi-disant Paix…Si la Paix c’était ça, et bien il n’aimait pas la Paix, il détestait la Paix…